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Alternatives
13 juillet 2010

Points de détails : chapitre 11

Mieux vaut tard que jamais…Voici enfin les quelques notes que je voulais ajouter à ce chapitre.

Il fût sans doute, jusqu’à présent, le chapitre le plus difficile que j’ai eu à écrire, et pourtant je trouve ce chapitre très beau.

A travers le récit très personnel d’une partie de la vie de Marine je voulais traiter de plusieurs points.

Le premier était de mettre en avant la relation qu’entretient le Saint de l’Aigle avec son homologue de l’Ophucius. J’aurai pu choisir de faire d’elles des rivales. J’ai opté pour une amitié franche. Pourquoi ? aucune idée.  Pourtant si j’avais voulu « coller » à l’œuvre originale je n’aurai jamais du adopter ce point de vue.

Depuis le début de mon récit je mets en avant, ou du moins je tente tant bien que mal de le faire, une atmosphère assez « tendue » dans laquelle baignent les protagonistes. Si la suspicion règne en permanence je voulais également montrer autre chose. Avant d’être des guerriers il s’agit d’être humains qui vivent sur cette terre « hors norme ». L’amitié et l’amour régissent également leurs vies même si un « devoir » vient parfois diligenter le tout.

Donc Marine et Shaina sont amies, avant d’être de simples « frères d’armes ».

A travers ces portraits que j’ai brossé, je souhaitais également mettre en avant un autre aspect que l’on devine parfois mais qui semble être étouffé par l’univers dans lequel elles se construisent : celui de la féminité. Elles sont des guerriers (j’emploi sciemment ici le masculin, comme une neutralité de leur situation sociale, et non pas comme abolition de leur féminité). Mais ces guerriers baissent leurs armes, hors contexte guerrier, pour redevenir ce qu’elles sont : des femmes. Et dans ce chapitre des « jeunes » femmes.

Si l’on y découvre une Shaina assez « libérée » ce n’est pas le cas de Marine qui est plus réservée. Des personnalités différentes qui s’accordent à travers les liens tissés de l’amitié.

Le second point que je voulais montrer était la situation politique que vivait le sanctuaire quelques années auparavant. Ainsi il n’est aucunement fait mention d’un « camps de femmes » ou de quelconques règles de vie trop strictes. Shaina évoque ses « sorties » hors du sanctuaire, et l’on y voit parfaitement tous les protagonistes aller et venir librement. Aiolia et Milo parlent de se rendre à Rodorio pour y voir un match de football et Aiolia n’évoque à aucun moment un quelconque « interdit » qui l’empêcherait de rejoindre sa belle.

Et pour cause ! le sanctuaire, bien qu’étant une terre qui forme des guerriers, est encore une terre « libre ».  Je voulais profiter de ce flash back pour montrer, par contraste, la situation dans laquelle ce lieu à glissé au fur et à mesure des années et des réformes.

Evidement le monde ne c’est pas fait en un jour, et la situation dans laquelle je vous plonge, dès le début du récit, non plus. C’est lentement que les choses ce sont misent en place. Et cette « douceur », pas grand monde ne l’a vue venir, ou alors trop tard. Une loi en entraînent une autre, insidieusement nous en arrivons quelques années plus tard à l’enfer que vivent actuellement les protagonistes.

Le troisième point, qui constitue la dernière partie de mon chapitre, n’avait pas été prévu au programme… C’est cette partie qui a été délicate à écrire, et pourtant je l’ai « pondue » d’une traite. Si j’évoque de la romance, dans la brève présentation de ma fiction, j’en fais ici, carrément étalage. Je voulais des personnages profondément humains, avec leurs travers, leurs qualités et leurs défauts. Il me fallait également des « situations ». Un récit donc romancé, d’une scène intime, dans lequel j’ai tout de même glissé quelques détails que j’ai voulu « réalistes ».

Je crois que j’aurai des millions de choses à dire sur chacun de mes personnages, mais je me contenterai de conclure que le choix du couple Aiolia/Marine.

Lorsque j’ai découvert ce manga, j’allais encore à l’école primaire…et avec mes yeux de petite fille de 8 ans, il me paraissait « évident » que Marine était la chérie du beau chevalier du Lion…. J’aurai pu casser les codes, réécrire l’histoire, mais je trouve qu’il y avait tellement de belles choses à faire avec ces deux la…bon maintenant nous n’en sommes qu’au chapitre 11 et chronologiquement parlant nous n’avons avancé que de quelques mois…sachant que l’histoire devrait, plus ou moins se terminer 10 à 15 ans plus tard ; ils leurs restent pas mal d’aventures à vivre et mon cerveau tordu leur à tout de même concocté deux trois petites choses qui ne rendra pas leurs vies d’amoureux transits, monotone.

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Commentaires
L
coucou !<br /> <br /> je viens de revenir de mes quatres jours en bretagne et je trouve avec un grand sourire ton commentaire sur mon blog. Je t'en remercie. Peu de fréquentations pour le moment mais je compte bien reprendre mes crayons. <br /> <br /> J'aime ton explication sur Marine et Shaïna. Tu mets très bien en avant le fait que bien que Kurumada ait passé certains détails de la vie des femmes sous silence, il reste que les femmes chevaliers ne subissent pas à 100% le poids de leur fonction. Je suis d'accord avec toi quand tu dis qu'elles sont libres (au temps où le Sanctuaire était ce qu'il était). J'ai hâte de lire la suite de ton histoire. <br /> <br /> a très vite
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