L'île en question

Comme vous avez pu le lire dans les premiers chapitres de ma fiction, j’ai créé une histoire différente sur l’origine du sanctuaire.

Je ne vais pas tout vous dévoiler dans ce billet, pour éviter de spoiler d’avantage mon histoire, mais je peux annoter ici quelques renseignements.

Il est dit qu’à l’origine la congrégation, qui deviendra plus tard celle du Sanctuaire, est née dans un autre état de l’Europe. Au dix-huitième siècle, suite à de nombreuses guerres, elle se voit contrainte de s’exiler et trouve refuge sur une île à proximité d’Athènes. Cette île était en partie déserte et accueillait un tout petit village de pêcheurs : Rodorio.

Lorsque ces hommes, venus de l’Ouest arrivent, ils découvrent à l’extrême sud de l’île de vieux temples abandonnés. Douze temples dédiés au douze Dieux de l’Olympe qui menaient à un palais, qui n’avait pas l’ampleur physique d’aujourd’hui. 

Peu à peu ces hommes de l’Ouest vont trouver refuge dans cette partie de l’île et s’approprier ces vielles pierres. Doté de trésors de guerre ils vont rapidement réemployer les ruines et les aménager à leurs convenance. Peu à peu les mythes fondateurs de l’île vont apparaître, parant les bâtiments d’origine, de lourdes symboliques.

Si deux siècles plus tard les temples dédiés aux Dieux originaux ont été remplacés par ceux dédié aux chevaliers du Zodiaque, certains symboles ont persistés, dotant cette congrégation d’un emblème fort : celui d’Athéna.

Dans mon histoire, les Chevaliers, ne vivent pas dans leurs temples. Pourquoi ? ça m’a toujours paru bizarre, surtout cette histoire de marche. Franchement je trouve que ça ne tenait pas trop la route. Les imaginer « coincé » sur ces escaliers qui mènent à un cul de sac, honnêtement j’ai préféré jouer les architectes et désengorger tout ça.

Comme vous pouvez le voir sur cette merveilleuse carte, l’île est vaste. Une partie appartient à Rodorio, qui s’est étendu depuis l’arrivée des nouveaux occupants, et qui est un territoire neutre et autonome. Financièrement mais aussi juridiquement. Une petite principauté en somme.

L’île connaît un relief de moyenne montagne sur lequel l’eau douce est présente (divers petits ruisseaux, et quelques étendues d’eau). Si le paysage parait verdoyant c’est que l’image a été prise au début du printemps, mais devient plus aride une fois l’été installé.

Le cimetière, placé presque en frontière du domaine sacré et de Rodorio, est celui des Chevaliers, les villageois possédant le leur.

Le cap Sounion (qui n’est est pas vraiment un) doit son nom à un élément mystérieux que je ne vous révèlerais pas encore maintenant.

Les chevaliers d’or possèdent de petites habitations dispersées en divers endroits stratégiques du domaine, tandis que les autres chevaliers ou apprentis résident dans la zone urbaine du Sanctuaire. Il y a donc un petit village tout près du palais, au Sud de cette île. Cette urbanisation accueille également des « civils » qui assurent ainsi le bon fonctionnement de cette communauté. Bah oui, il faut bien qu’ils mangent, lavent leur linge, aillent à l’infirmerie se soigner…taper toute la journée sur des cailloux sa fait des dégâts  (a ce titre j’aurai peut être due installer une carrière…bref !)

J’ai laissé sur cette île pas mal d’espace non construit et qui laissent ainsi toute l’amplitude nécessaire pour s’entraîner : forêt, barre rocheuse, rivière.

Comme je l’ai indiqué sur la carte, le camp des femmes ne date que de 1995 et Rodorio ne sera indexée par le domaine Sacré qu’au mois d’Août

1998. A

ce stade de l’histoire nous ne sommes encore qu’au printemps, l’évènement n’a pas encore eu lieu !

Lorsque les chevaliers désirent regagner le continent (dans le cas présent la ville d’Athènes) ils emprunte généralement le ferry de Rodorio, qui les conduit à destination en moins d’une demi-heure. Ils possèdent également des bateaux appartenant au sanctuaire qui sont basé sur le port de pêche, ou peuvent passer par le port situé en contrebas du Palais.

Naturellement, le Sanctuaire possède également deux hélicoptères et un jet privé…Bah oui, tant qu’à faire…

Loin de vivre comme au moyen âge, tout la modernité technologique et présente sur l’ensemble de l’île. Toutefois il n’y a que de très rares véhicules qui circulent. Ceux-ci étant uniquement réservés au fonctionnement du sanctuaire.

A contrario, le territoire de  Rodorio est loin d’être piéton…mais pour pénétrer dans l’enceinte du Sanctuaire ils doivent laisser leurs véhicules en bordure du domaine.

Le lien qui uni cette principauté au domaine, n’interdit pas les citadins du Nord de l’île de pénétrer dans l’enceinte du Sanctuaires, et vice-versa.

Si tous, à Rodorio, connaissent plus ou moins la nature de leurs curieux voisins, ceux-ci conservent la discrétion la plus absolue sur leurs réelles activités. La richesse et la position de Rodorio, dépendant du Domaine Sacré.

Voilà, je pense que j’ai fais le tour de l’île et j’espère que certaines de ces anecdotes vous permettront de mieux appréhender mon histoire.