Point de détail Chapitre 9

Point de détail Chapitre 9

Dans ce chapitre, l’on découvre essentiellement le personnage d’ Aldébaran et ce qu’a pu être l’enfance  sur laquelle il bâtira sa vie d’adulte.

Cette période sombre, le chevalier la conservera pour lui et ne l’évoquera jamais avec ses pairs. Il tentera toute sa vie de dissimuler ces blessures qui demeureront, en dépit de tout, toujours présentes.

Si l’on découvre, au fur et a mesure des chapitres, un Aldébaran jovial et bon camarade, il conserve tout de même, malgré les apparences, une méfiance accrue des hommes. Il a appris très tôt que rien n’est acquis dans la vie et que celle-ci peut basculer d’un instant à l’autre. Plus que personne il mesure le fait que chaque action engendre une conséquence.

Si l’on sait peut de choses sur lui au final, l’on découvre tout de même l’importance de son maître dans son univers. Là encore il ne l’évoque jamais, par soucis de protection envers lui-même, peut-être.

Elnath, personnage sorti tout droit de mon imagination, est un protagoniste que j’affectionne particulièrement. Ce petit bout de femme, qui réapparaîtra quelques fois dans d’autres chapitres, est un peu comme une mère de substitution pour le Taureau. Haute en couleur elle ne mâche pas ses mots, lui valant parfois quelques déconvenues avec ses pairs.

Elnath est une femme. Ce statut particulier elle le portera toute sa vie comme un fardeau. Elle a très tôt senti que les femmes n’étaient pas perçues comme des guerriers à part entière même si parfois elle se méprend. Sans vraiment se sentir « persécutée » elle se sent parfois, injustement, écartée à cause de ce fait. Même s’il est difficile d’être une femme dans ce monde guerrier, elles sont considérées, l’également, comme l’égal des hommes, ce qui n’est plus le cas au moment où se déroule mon récit.

Aldébaran se construira en tant qu’homme auprès de cette femme singulière en qui il portera une confiance presque aveugle. Plus qu’un mentor elle lui montrera  à quel point les hommes peuvent parfois être bon. C’est ce que retiendra le second gardien, et c’est toujours ce côté qu’il cherchera au fond de ses pairs.

C’est pour cette raison, notamment, qu’il n’aura pas de réactions vraiment excessives envers Kanon, par exemple. Les choses ne sont pas toujours blanches ou noires. Il préférera rester sur la réserve et attendre de se rapprocher du Gémeau pour se forger sa propre opinion, tout en conservant une part de méfiance héritée de son passé douloureux.

Au sein du groupe le brésilien joue souvent le rôle de « tampon », tentant d’apaiser les tensions qu’il juge lui-même inutile. Il est calme, posé, et surtout intelligent. Mais c’est sur sa discrétion que vont reposer beaucoup de choses. Même s’il peut  paraître au demeurant « passif » c’est parfois pour mieux endormir la méfiance de certains. Il ne faut surtout pas se méprendre sur la nature profonde du Taureau.

A un moment donné, Elnath dit à Aldébaran : « -  Tu vois, nous sommes comme les bovidés que tu vois dans les champs. Tant que tu les laisses brouter tranquillement tout va bien, mais si part malheur tu entres dans leurs enclos pour les asticoter alors ils chargent et ils ne lâchent jamais ! Il faut pas chercher un Taureau, si tu le cherches tu risques de te confronter à un lourd problème…crois-moi. » Je trouvais que cette phrase résumait assez bien le caractère que je voulais donner à ce personnage.

Le jour où Aldébaran décidera de rentrer en guerre rien au monde ne le fera dévier de son objectif !

Car on l’oublie parfois mais il est le second chevalier d’or, l’un des hommes les plus puissant de la planète, et même si dans l’œuvre originale certains le perçoivent comme le moins puissant de toute la chevalerie il est quand même dit que tous les chevaliers possèdent la même « force ». L’œuvre originale nous le démontre bien, c’est la « volonté » que l’on met dans un combat qui fait, au final, toute la différence.  Reste à Aldébaran de trouver la motivation nécessaire…

Avant de clore ce billet, je voulais simplement revenir quelques secondes sur le début du récit (oui, je sais, je fais les choses à l’envers) et sur un point qui vous a peut-être chiffonné. Lorsque je dis que Mü découvre dans un texte que les armures et les chevaliers sont liés. C’est évident pour le lecteur qui se rattache à l’œuvre originale, mais cela ne l’est pas pour mes chevaliers à moi.

Ce « lien » du à la naissance n’est pas exclusif, et ça Mü le découvrira plus tard. En effet, je suis partie du fait qu’il fallait naître dans un laps de temps donné pour pouvoir prétendre à une armure. Mais si la naissance ne fait pas tout, parfois deux hommes, ou plus peuvent prétendre à ce titre en même temps. Le « créneau horaire » varie en fonction des années, ainsi les différents chevaliers des Poissons, ne sont pas tous nés le même jour à la même heure.

J’espère que cette petite explication vous aidera à mieux aborder certains de mes autres chapitres (ceux que je suis actuellement en train d’écrire, pour tout vous dire !).

Ci dessous un petit protrait d'Elnath, même si je ne suis pas vraiemnt douée en dessin, j'avais envie de donner un "visage" à ce personnage que j'affectionne.

Voilà, même si vous n’êtes pas toujours très loquaces, je sais que vous êtes assez nombreux à me suive dans cette aventure (la preuve vous êtes venu sur cette page) et je tenais à vous remercier.

Le prochain chapitre devrait être posté dans deux semaines, à moins d’un contretemps.

Merci encore de me lire (et accessoirement, de me reviewer)

Murza